J’ai participé, avec des membres de la Délégation aux droits des femmes de toutes sensibilités politiques, à la 68ème commission de la condition de la femme des Nations unies, à New York, du 9 au 13 mars 2024.
En amont de cette commission, j’ai eu la possibilité d’échanger avec l’ONG Ipas et le Planning familial sur les stratégies des mouvements anti-choix, leurs structurations ainsi que leurs financements. Nous avons pu constater leur influence lors de l’examen du projet de loi constitutionnelle visant à inscrire l’IVG dans la constitution française.
Nous avons par ailleurs eu la possibilité d’évoquer la question de l’accessibilité des femmes atteintes de handicap, avec l’ONG Handicap International.
Cette commission onusienne nous a donné l’opportunité d’écouter des témoignages bouleversants de femmes de Colombie, du Soudan, d’Ukraine, d’Israël, de Biélorussie et d’Afghanistan, dans le cadre d’un événement parrainé par la France sur les violences sexuelles dans les conflits.
Des rencontres inspirantes nous ont aussi permis d’appréhender les droits des femmes à l’international, dont celle avec nos homologues canadiennes, très en pointe sur la question des budgets genrés, ou l’ancienne ambassadrice afghane aux Etats-Unis, Adela Raz, à qui nous avons exprimé notre plein soutien.
Ce déplacement à New York a été l’occasion de rencontre l’ambassadeur de France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, avec qui nous avons pu échanger pour cerner ces enjeux, et comprendre le rôle de l’agence ONU Femmes, que nous avons rencontré par la suite.
Nous avons par ailleurs pu échanger avec le Planning familial autour de la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, sur la coalition féminine et féministe composée de parlementaires et de membres de la société civile qui a permis l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Les échanges se sont poursuivis par la suite avec des membres du groupe Accor, pour évoquer le rôle des femmes sur le marché du travail, vecteur d’émancipation.